Et si l'on apprenait enfin à s’aimer
- Virginie Marquès - Vit'harmonie

- 19 mai
- 2 min de lecture

La société dans laquelle nous évoluons a oublié de nous enseigner l’essentiel : s’aimer tel que l’on est.
Dès notre plus jeune âge, on nous apprend à corriger nos erreurs, à nous améliorer, à viser la perfection.
Mais combien de fois nous a-t-on félicité pour ce que l’on était, simplement ?
Combien de fois notre éducation s’est-elle attardée sur nos forces, nos talents, notre singularité ? Trop rarement.
On passe vite sur ce qui est bien fait. On pointe ce qui ne va pas. Et peu à peu, on intègre l’idée qu’on n’est jamais "assez" : pas assez beau, pas assez performant, pas assez ceci, trop cela…
La vie nous pousse à aller vite. Trop vite.
Le matin, on se prépare en mode automatique, souvent sans même se regarder. Et si on croise notre reflet, c’est pour se juger : "j’ai mauvaise mine", "je ne ressemble à rien", "encore ce défaut".
Le regard que l’on porte sur soi est souvent le plus dur, le plus impitoyable. Comme si nous étions notre propre juge permanent.
Mais comment peut-on aimer les autres pleinement, si l’on ne s’aime pas soi-même ?
Aimer les autres ne veut pas dire s’oublier. Et s’aimer ne veut pas dire être égoïste. Bien au contraire. S’aimer, c’est se respecter.
C’est reconnaître :
notre valeur,
nos besoins,
nos émotions.
C’est s’offrir la tendresse que l’on offre si volontiers aux autres.
Et c’est un véritable changement de posture intérieure.
Cela commence par des gestes simples, mais puissants :
se regarder dans les yeux avec bienveillance,
se dire une parole douce le matin,
s’accueillir tel que l’on est.
c’est aussi ralentir, s’écouter, ne plus passer à côté de soi.
Des pratiques comme la sophrologie, la méditation, l’énergétique ou Ho’oponopono peuvent nous accompagner sur ce chemin de retour à soi.
Il ne s’agit pas de devenir parfait.
Il s’agit de devenir soi, pleinement, avec ses parts d’ombre et de lumière. Il s’agit de se rencontrer vraiment, d’oser se reconnaître, de se prendre dans les bras intérieurement.
Dans un monde qui nous pousse à toujours faire plus, aller plus vite, se comparer aux autres, s’aimer devient un acte de résistance.
C’est dire : "Je choisis de ne plus me juger. Je choisis de me voir, vraiment. Je choisis de m’aimer."
Et si tu faisais ce choix, toi aussi ?
À chaque rencontre, à chaque lien que nous tissons, nous vivons bien plus qu’un simple échange : nous nous rencontrons nous-mêmes à travers l’autre.
Comprendre la relation que l'on entretient avec soi-même est essentiel, car elle colore toutes nos interactions extérieures. Sans cette conscience, nous risquons de revivre inconsciemment les mêmes schémas, les mêmes blessures, sans comprendre pourquoi certaines relations nous nourrissent et d’autres nous blessent.







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